Lesplus anciennes traces connues de la route de la soie remontent au milieu du premier millénaire avant J.C. Au XVe siècle, la route de la soie est progressivement abandonnée. La route tire son nom de la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie, dont les Chinois furent pendant longtemps les seuls à détenir le secret de fabrication; une route dessinée avec ses
Mythede la Perse éternelle, de la route de soie et des milles et une nuit, l’Iran est le berceau de la civilisation et de la culture du Moyen-Orient. Doté de paysages uniques et époustouflants, vous partirez à la découverte des indispensables de l’Iran. De Téhéran, la capitale iranienne, à Ispathan la cité des mille et une nuits
LaSibérie et la Russie. Photo 1,2,3 : Beau coucher de soleil au bord du lac Baïkal. Au matin, 8° dans la tente. Les vendeuses de poissons fumés sont équipées de couvertures. Photo 4 : Chez les Bouriates, les ovoo ponctuent la Taïga de Sibérie, berceau du chamanisme. Ils sont un peu différents de la Mongolie, les foulards bleus sont
Fast Money. Asie-Pacifique Pékin a ouvert hier un sommet consacré au projet de nouvelle Route de la soie. Ce projet titanesque n’est cependant pas exempt de risques économiques et politiques. Article réservé aux abonnés La Chine a ouvert dimanche 14 mai à Pékin un sommet de deux jours consacré au projet de nouvelle Route de la soie. La deuxième puissance économique mondiale aspire à ressusciter l’antique Route de la soie, un immense réseau de voies commerciales qui permettait jadis à l’empire du Milieu de commercer avec l’Europe via l’Asie centrale. Grâce à l’OBOR One Belt, One Road », 1 000 milliards de dollars d’investissements déjà promis dans des projets autoroutiers, énergétiques, ferroviaires et portuaires, selon les médias d’Etat chinois, plusieurs trillions encore à investir, la Chine cherche à tisser des relations privilégiées avec l’Eurasie comme avec l’Afrique. Le projet est titanesque. Il englobe 68 pays représentant 4,4 milliards d’habitants et 40 % du PIB mondial, remarque CNN. Parmi les projets géants de cette nouvelle Route de la soie une ligne ferroviaire reliant Londres à l’est de la Chine et une route maritime connectant l’Asie du Sud-Est à l’Afrique du Nord. Mais le projet d’ensemble reste très flou et ses bénéfices pour les pays qu’il englobe des plus incertains. Les bénéfices sont plutôt pour Pékin. Economiques d’abord. Avec le pays en surcapacité, étendre la demande pour ses produits à l’étranger peut être un moyen de résoudre et donner des débouchés à ses surcapacités industrielles. Mais aussi à répondre à tout ralentissement économique en Europe ou aux Etats-Unis. Cependant il y a aussi des risques économiques. Le projet OBOR concerne des pays souvent instables politiquement et économiquement et corrompus – Asie centrale, Afrique, Asie du Sud-Est. Que se passera-t-il si un projet financé par le gouvernement chinois tombe ? N’est-ce pas l’ensemble du projet qui risque alors d’échouer ? De nombreux experts assurent que les projets chinois dans OBOR sont peu rationnels ! Les risques sont donc aussi politiques. Si les Etats-Unis peuvent être supplantés par la Chine grâce à OBOR, les risques existent, comme par exemple le long du corridor économique sino-pakistanais où déjà 13 000 soldats pakistanais sont déployés pour en assurer la sécurité. Le risque porte aussi sur la réputation des investissements chinois, notamment en Afrique, accusés de bénéficier souvent à l’emploi chinois et non aux locaux. Le projet est si vaste qu’il pourrait donc nuire à la réputation globale de l’empire du Milieu. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Tribune Xinhua – La Chine a résumé dans une résolution de grande importance les changements radicaux, historiques et transformateurs de ses efforts de protection écologique et environnementale. La résolution, adoptée lors de la sixième session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois PCC qui s’est tenue à Beijing la semaine dernière, coïncide avec la version renouvelée de l’Initiative la Ceinture et la Route ICR du pays – une ICR verte, résolue à faire de l’écologie une caractéristique essentielle de la coopération autour de l’ICR ». Qu’il s’agisse de mettre en pratique chez elle le nouveau concept de développement vert ou de promouvoir à l’étranger la transformation énergétique vers de faibles émissions de carbone et l’innovation technologique chez ses partenaires de l’ICR, qu’il s’agisse d’échanges de technologies ou de gestion conjointe de projets, la Chine a honoré ses engagements pour stimuler le développement commun et la gouvernance climatique mondiale. UNE OASIS » ENERGETIQUE Dans le comté de Garissa, dans le nord-est du Kenya, essentiellement aride et désertique, les panneaux solaires épurés et denses installés par la Chine s’alignent pour former une oasis énergétique », ayant bénéficié à des milliers de familles et d’entreprises. Nouvelle route de la soie Cette centrale photovoltaïque de 50 MW construite par la Chine, la plus grande centrale photovoltaïque d’Afrique de l’Est, a vu les activités commerciales fleurir à Garissa et dans d’autres comtés du nord aride, les habitants bénéficiant d’une alimentation électrique ininterrompue dans une région en proie à de fréquentes coupures de courant. En Mésopotamie, en Irak, la désertification et la salinisation des sols menacent depuis longtemps d’ensevelir sous la poussière ce berceau de l’une des premières civilisations de l’humanité. Mon rêve est de transférer ce que j’ai appris de la Chine en Irak et de transformer les déserts en oasis », a déclaré Sarmad Kamil Ali, ingénieur agronome en chef adjoint du Conseil d’Etat de lutte contre la désertification de l’Irak, qui s’est rendu en Chine en 2013 pour apprendre à maîtriser le sable. Dans l’Ethiopie tropicale, le satellite chinois de télédétection climatique, en orbite à plus de 600 km du sol, travaille comme un ange gardien pour ce berceau du café », afin d’amortir l’impact du changement climatique sur les plantations de café. Le micro-satellite donné par la Chine, qui fait partie d’un effort de mise en œuvre du projet de coopération Sud-Sud de la Chine sur le changement climatique, a été lancé avec succès en décembre 2019, pour obtenir des données de télédétection multispectrales dans les domaines de l’agriculture, de la foresterie et de la conservation de l’eau, de la prévention et de l’atténuation des catastrophes, et fournir une alerte précoce des catastrophes climatiques. Les projets d’énergie verte et l’assistance technique de la Chine à l’étranger, réalisés dans le cadre de l’ICR, sont de plus en plus sobres en carbone et ont non seulement fonctionné comme une baguette magique transformant des zones tropicales arides en oasis » énergétiques, mais ont également contribué à exploiter pleinement les richesses naturelles de divers pays. En Thaïlande, dans le réservoir Sirindhorn, le projet photovoltaïque flottant intégré soutenu par la Chine, l’un des plus grands projets hybrides hydro-flottants du monde, a aidé le pays à se rapprocher de son objectif de développement écologique. Au Brésil, pays riche en énergie mais limité par une distribution inégale, une ligne de transmission électrique à ultra-haute tension UHV s’étendant du nord au sud, co-construite par la Chine et le Brésil, a permis de répondre de manière significative aux besoins énergétiques et d’améliorer l’efficacité. Les résultats de la coopération Sud-Sud de la Chine en matière de changement climatique sont visibles, tangibles et efficaces. Depuis 2011, la Chine a alloué un total de 1,2 milliard de yuans, signé 40 documents de coopération avec 35 pays, et formé environ fonctionnaires et techniciens dans le domaine du changement climatique pour près de 120 pays en développement, faisant tout son possible pour aider les pays en développement à renforcer leur capacité à faire face au changement climatique. NOUVELLE FRONTIÈRE Nichée dans une vallée au pied des Andes, la capitale chilienne, Santiago, est souvent enveloppée d’un brouillard de pollution, surtout en hiver, lorsque les inversions d’air saisonnières peuvent piéger les polluants au-dessus de cette ville de 5,6 millions d’habitants. Pour lutter contre ce brouillard et freiner les émissions de gaz à effet de serre, le pays d’Amérique latine a misé sur les véhicules électriques chinois dans le cadre de son plan visant à réorganiser son système de transport public et à faire progresser la mobilité propre. En décembre 2018, le Chili a dévoilé les 100 premiers bus électriques destinés à la flotte de transport en commun de Santiago, fabriqués par le constructeur automobile chinois BYD Electronic International Co. Ltd. Une semaine plus tard, 100 autres bus électriques, fabriqués par la société chinoise Zhengzhou Yutong Bus Co. Ltd. ont rejoint cette flotte. WeRide, voiture autonome Depuis leur inauguration, ces bus rouges et blancs équipés de Wi-Fi, de ports USB et de climatiseurs sont devenus le moyen de transport préféré de nombreux habitants de la ville, qui peuvent désormais profiter d’un trajet plus propre, plus silencieux et plus confortable. Les véhicules à énergie nouvelle en provenance de Chine ont également fait leur apparition sur les routes du Brésil, du Mexique en Amérique latine et de la Finlande en Europe, contribuant à réduire les embouteillages, à limiter les émissions et à moderniser les déplacements quotidiens pour une vie plus verte et plus durable. Lors de la conférence Tencent WE qui s’est tenue le 6 novembre, Wang Chaoyang, professeur à l’Université d’Etat de Pennsylvanie, a déclaré que le développement des énergies nouvelles et la lutte contre le changement climatique étaient la responsabilité commune de l’humanité, et que les avantages de la Chine en matière de technologie, de capacité et de coûts de fabrication avaient largement contribué au développement mondial des véhicules à énergie nouvelle. Chris Stark, directeur général de la commission britannique sur le changement climatique, a estimé que les plus grands avantages de l’ICR verte pour le monde entier étaient le progrès industriel et la baisse des coûts de production de l’énergie à faible teneur en carbone. Aujourd’hui, cette ICR verte s’étend bien au-delà des déserts, des prairies, des rivières et des océans, jusqu’aux glaciers, un indicateur majeur du changement climatique. Bravant des températures glaciales et des rafales incessantes, des ingénieurs chinois et argentins ont travaillé à la construction de la centrale hydroélectrique de Santa Cruz en Argentine, le projet hydroélectrique à grande échelle le plus méridional du monde, en ayant pris en compte les écosystèmes de la périphérie, notamment les glaciers et les échelles à poissons. Ces dernières années, la Chine a également travaillé en étroite collaboration avec l’Islande dans le cadre de l’ICR pour développer et exploiter conjointement l’énergie géothermique, une énergie renouvelable à faible teneur en carbone. Ce pays européen, qui se trouve à cheval sur la limite de la plaque eurasienne et nord-américaine, dispose d’une riche expérience dans l’utilisation de l’énergie géothermique et est très complémentaire de la Chine, qui possède un marché, des capitaux et une plate-forme de coopération d’ampleur. A l’heure où l’humanité est aux prises avec les ravages de la pandémie de COVID-19 et un climat de plus en plus capricieux, une réponse commune au changement climatique, en tant que communauté de destin, est une exigence incontournable pour une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature.
Cet article date de plus de cinq ans. Le président chinois Xi Jinping a invité 29 chefs d'État et de gouvernement, dimanche, pour lancer officiellement le forum international des Routes de la soie. Un gigantesque projet commercial et géostratégique. Article rédigé par Publié le 14/05/2017 0952 Temps de lecture 1 min. La Chine a ouvert, dimanche 14 mai, le forum international des Routes de la soie, son grand rendez-vous diplomatique de l’année. 29 chefs d'État et de gouvernement, invités par Pékin, vont lancer officiellement le projet Obor, "One Belt and One Road" "Une ceinture, une route", censé relier la Chine à l'Europeen matière de commerce et de géostratégie. C'est l'un des grands projets du président chinois Xi Jinping. Dimanche, Xi Jinping a évoqué l’esprit de Marco Polo qui a parcouru l’ancienne route commerciale. Il y a 2 000 ans, l’antique Route de la soie acheminait à dos de chameau des produits de l’empire du Milieu vers l’Europe à travers l’Asie centrale. Le projet de Xi est beaucoup plus ambitieux. Pour Xinhua, l’agence de presse officielle chinoise, il s’agit de revenir "au centre de la scène mondiale". Pour cette Routes de soie des temps modernes, il va falloir construire des ports, des routes, des aéroports. Un gigantesque programme d'investissements en infrastructures de "5 trillards de dollars" soit 1 000 milliards de dollars sur 5 ans, explique Alexandre Chieng, le vice-président de la chambre de commerce et d'industrie française en Chine. Il y a, en réalité, deux Routes de la soie. "'La"silkroad' va du Kazakhstan à l'Iran en passant par la Turquie et remonte vers la Russie pour terminer vers l'Allemagne et la Hollande. La route du sud, qui est essentiellement une route maritime, passe par le Viêt Nam, la Malaisie, l'Indonésie, l'Inde, le Sri Lanka et rejoint le continent est-africain pour remonter vers la Grèce et l'Italie", décrit Alexandre Chieng qui rappelle que ces routes englobent plus de 63 pays et parle d'une "véritable vision" du président Xi. Les sinoseptiques s’inquiètent de ce projet tentaculaires. La plupart des dirigeants occidentaux sont absents. La France, elle, est representée par Jean-Pierre Raffarin, le très sinophile ancien Premier ministre et actuel président de la commission des Affaires étrangères du Sénat. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Chine
berceau de la route de la soie du sud