Çane se passera pas comme prĂ©vu. Par Franck, lundi 25 juillet 2022. Lien permanent Air du temps. enfant. famille. Reflets. Écrit en vrac pour garder une trace « fraĂźche » de mes rĂ©flexions. Suite Ă  mon divorce d’il y a une dizaine d’annĂ©e, le fiston et sa mĂšre sont partis vivre chez sa grand-mĂšre, du cĂŽtĂ© de Vichy pendant CĂ©tait pas prĂ©vu. Jeu 23 Jan - 12:20 Assise au fond de l’amphithéùtre, bras croisĂ©s sur ma table et menton posĂ© sur ces derniers, je mĂąchonne mon stylo en laissant mon regard traĂźner par la LarĂ©forme du bac et du lycĂ©e dĂ©fendue par Jean-Marie Blanquer est en train d’échouer, comme cela Ă©tait prĂ©vu. Dans un article publiĂ© dans Contrepoints le 16 mars 2019 j’expliquais que Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Abonnez-vous Hier, mercredi 20 juillet, YaĂ«l Ă©tait de nouveau de retour dans l’émission de Jean-Luc avec pas moins de 57 550 euros de gains. Il en profitait pour se confier briĂšvement sur son parcours jusqu’ici. © Capture d'Ă©cran TF1 Avant-hier dans Les 12 coups de midi, YaĂ«l expliquait l’origine et le sens de son prĂ©nom face Ă  un Jean-Luc Reichmann taquin. Le maĂźtre de midi expliquait le devoir Ă  [sa] mĂšre qui aimait bien ce prĂ©nom lĂ  et qui quand elle a vu que YaĂ«l voulait dire petite chĂšvre sauvage’ a craquĂ© ». Le compagnon de MĂ©lanie Lecoultre rebondissait ainsi Alors petit chevreau sauvage, d’un seul coup elle a craquĂ© ? ». VoilĂ , elle a craquĂ©. Mon pĂšre voulait m’appeler CĂ©dric et elle a dit YaĂ«l et comme d’habitude la femme a gagnĂ© », concluait le champion. Ce dernier n’était pas non plus Ă©pargnĂ© par la critique hier, les internautes reprochant Ă  la production de le favoriser par rapport aux autres candidats. On vit des sentiments incroyables »En effet, sur Twitter on pouvait lire YaĂ«l, il est tellement nul que les autres ont des questions impossibles Ă  rĂ©pondre pour l’empĂȘcher de perdre », Il est vraiment nul », Putain il est con comme une b*te lui » ou encore YaĂ«l est trĂšs avantagĂ©, c’est gĂȘnant ». Hier, mercredi 20 juillet, il Ă©tait de retour dans le programme avec une cagnotte s’élevant Ă  57 550 euros. Jean-Luc dĂ©butait l’émission en questionnant son candidat sur l’existence d’un troisiĂšme enfant. Il y a votre troisiĂšme enfant que l’on ne connait pas YaĂ«l
 », lĂąchait-il d’abord. Et le champion de rĂ©pondre Alors oui, peut-ĂȘtre que si je me reprends un peu elle aura la chance de venir avec moi s’il y en a une prochaine parce que si j’ai les mĂȘmes trous que ces derniers jours, voilà
 ».Il poursuivait en expliquant que son adolescente de 15 ans est trĂšs fiĂšre de lui et qu’elle espĂšre qu’il va continuer l’aventure dans l’émission de Jean-Luc Reichmann. Il ajoutait On vit des sentiments incroyables en ce moment entre nous, c’est trĂšs fort, donc voilĂ  je ne vais pas pleurer mais ce qu’on vit tout ça, tous ensemble, ce n’était pas prĂ©vu au dĂ©part. Je venais juste participer Ă  une Ă©mission comme ça pour voir et au final, plus d’un mois aprĂšs je suis toujours lĂ  avec une Ă©norme somme d’argent ». Morgane, la compagne de YaĂ«l, expliquait s’entendre trĂšs bien avec sa belle-fille qu’elle surnomme Bolo » en clin d’oeil Ă  la sauce bolognaise dont elle raffole depuis petite. L’amoureux de MĂ©lanie Lecoultre tenait Ă  rappeler que tout ça, c’est grĂące Ă  Jean-Christophe », l’ami de YaĂ«l, qui l’a poussĂ© Ă  participer Ă  l’émission. L’animateur soulignait Ă©galement que son actuel champion ne connaissait pas les rĂšgles des 12 coups de midi avant de venir y jouer et pourtant il continue perdurer sur le plateau de TF1. Jean-Luc Reichmann concluait Et ça, je trouve ça totalement magique ».Kahina Boudjidj Fred a 35 ans aujourd’hui... gĂ©nial ! Et il vient juste d’ĂȘtre licenciĂ©. Il est cĂ©libataire, grand, maigre et n’a aucune vie sexuelle... moins gĂ©nial ! Et pourtant tout est prĂ©vu par son ami d’enfance, Charly, comĂ©dien notoire, pour que tout change ou presque... et tout va changer, mĂȘme l’invitĂ© surprise ! Quand les mĂ©langes d’alcools se font sans eau, et que les reproches fusent... ça dĂ©borde... Tant mieux pour les spectateurs... il ne faut pas la manquer !! Venez voir cette nouvelle... Lire la suite Fred a 35 ans aujourd’hui... gĂ©nial ! Et il vient juste d’ĂȘtre licenciĂ©. Il est cĂ©libataire, grand, maigre et n’a aucune vie sexuelle... moins gĂ©nial ! Et pourtant tout est prĂ©vu par son ami d’enfance, Charly, comĂ©dien notoire, pour que tout change ou presque... et tout va changer, mĂȘme l’invitĂ© surprise ! Quand les mĂ©langes d’alcools se font sans eau, et que les reproches fusent... ça dĂ©borde... Tant mieux pour les spectateurs... il ne faut pas la manquer !! Venez voir cette nouvelle comĂ©die ! Avec Philippe urbain, emmanuel Carlier, GrĂ©gory Cometti Afficher moins Voir tous les avis Tarifs Adulte À partir de 15 € ‱ Tarif plein Tarif rĂ©duit À partir de 13 € ‱ Ă©tudiants - chĂŽmeurs - groupes Ă  partir de 15 personnes - enfant de 7 Ă  14 ans Gratuit — ‱ Jusqu'Ă  7 ans. Une histoire d’amour, c’est d’abord de la rĂ©ciprocitĂ© et du consentement. Mais aussi, parfois, une question de timing
 et dans ces cas-lĂ , il vaut mieux bien se connaĂźtre soi-mĂȘme. PubliĂ© le 18 septembre 2015 Il y a trois mois, j’ai eu un crush pour un garçon. Ce garçon qui m’a mis des papillons dans le ventre Ce genre de crush Ă  la con oĂč t’es pas VRAIMENT amoureuse, mais en mĂȘme temps tu souris un peu bĂȘtement quand tu tombes sur une selfie de qualitĂ©, t’y penses avant de t’endormir et au rĂ©veil, tu joues avec l’idĂ©e sans trop te l’avouer
 Bref un bon vieux bĂ©guin des familles. J’ai toujours trouvĂ© ça plutĂŽt agrĂ©able, et puis ça ne m’était pas arrivĂ© depuis trois ans, ça me faisait plaisir de retrouver les papillons dans le bide et les joues qui rougissent. En mĂȘme temps, il est fĂ©ministe, il a des fossettes, des tatouages et des chats cons, j’étais censĂ©e rĂ©sister comment, moi ? Mon crush vue d’artiste. Du coup on va l’appeler Sam pour conserver son anonymat. Les dĂ©buts compliquĂ©s d’une relation amoureuse Au dĂ©but, je voulais pas tenter le coup. La situation avait 9 chances sur 10 de capoter tellement le timing Ă©tait pourri quand j’ai rencontrĂ© Sam, en dĂ©but d’annĂ©e, il Ă©tait en couple — du genre monogame, solide et longue durĂ©e. Loin de moi toute idĂ©e de chafouinage donc. Mais PILE au moment oĂč j’ai bouclĂ© mes valises pour quitter la ville oĂč on habitait tous les deux, son couple est tombĂ© Ă  l’eau. Je vous jure j’ai reçu un SMS c’est fini avec ma copine » au moment oĂč la voiture de mes parents m’emmenait loin de mon ancien appartement enfin vidĂ©, prĂȘt pour l’état des lieux de sortie. Bravo le veau. Donc dĂ©jĂ  la distance. Facteur de foirage numĂ©ro 1. Je me suis barrĂ©e Ă  700 kilomĂštres de lĂ  et j’ai eu la bonne idĂ©e de dĂ©velopper ce crush pour Sam. Qui Ă©tait, certes, cĂ©libataire
 mais aussi et surtout Ă  peine sorti d’une relation de plusieurs annĂ©es, fusionnelle, importante. Pas vraiment l’état d’esprit idĂ©al pour se mettre en couple mĂȘme si je suis dans la team relation libre. Le timing. Facteur de foirage numĂ©ro 2. Enfin et surtout, j’avais un crush pour Sam
 mais il ne semblait pas ĂȘtre rĂ©ciproque. Il ne me repoussait pas, mais ne venait pas me chercher non plus. C’est trĂšs vite devenu clair si je voulais qu’on arrive Ă  quelque chose, il fallait que je prenne les devants, que je me sorte les doigts, que j’exprime ce que je ressentais, et plein d’autres trucs que je ne suis pas du tout habituĂ©e Ă  faire. J’ai failli renoncer. Failli. Comment ose faire le premier pas ? Comme je brise menu les gonades de mon entourage dĂšs que j’ai un crush, vu que j’en parle environ 27h/24, une amie a fini par me dire Écoute, t’as quoi Ă  perdre ? Tu le connais depuis genre trois mois. Drague-le, vas-y, au pire du pire il te dira non, mais vous resterez probablement potes ! Et quand bien mĂȘme il voudrait pas rester ton pote, bah tu t’en fous, c’est pas comme si c’était ton meilleur ami depuis que t’as enlevĂ© les petites roues du vĂ©lo. » Ok. Ok ok ok ! Ouais ! Ouais, on est en 2015, je vais pas attendre au bar en faisant des regards par en-dessous, je vais aller DRAGUER un mec que j’aime bien, eh ouais ma gueule, je prends en main mon destin, j’ai bien Ă©coutĂ© Shia Labeouf, je suis chaude ! Words of wisdom. Attendez. Je
 comment on drague un mec, au fait ? Aucune idĂ©e. Mon amie m’a dit d’y aller franco, mais encore faut-il avoir la moindre notion de quoi faire. J’ai donc dĂ©veloppĂ© une technique extrĂȘmement habile non que j’appellerai balance des compliments comme si t’étais William Carnimolla et propose-lui une soirĂ©e pyjama mais en vrai tu veux pas du tout finir en pyjama clin d’Ɠil clin d’Ɠil ». Je dĂ©conne pas, j’ai trĂšs exactement eu cet Ă©change — Salut Sam tu te souviens quand tu m’as dit que t’es pas habituĂ© Ă  la drague ? — Ouais et ? — LĂ  je te drague en fait je sais pas si tu sais ? — Oui je m’en doutais ! — Ok cool on fait quoi ? — Je sais pas trop, c’est plutĂŽt agrĂ©able mais je suis pas sĂ»r de savoir oĂč j’en suis dans ma vie lĂ . — Chouette, je repasse dans ta ville la semaine prochaine, on se fait une soirĂ©e pyjama genre j’te jure j’amĂšne un pyjama pour de vrai c’est pas un piĂšge ? — Ça roule. J’ai amenĂ© mon short Snoopy et mon t-shirt Bugs Bunny. Vous savez pourquoi ? Parce que le consentement c’est important et que je vais pas me foutre Ă  poil chez un mec s’il s’avĂšre qu’il en a pas super envie. Il se trouve qu’il en a eu envie, qu’il est fort en bisous dans le cou et qu’on a pas beaucoup dormi. Et qu’il passait de son cĂŽtĂ© Ă  Paris peu aprĂšs, ce qui nous a permis d’avoir un chouette week-end bonus Ă  la capitale. On Ă©tait pas trop mal partis. Mais bien sĂ»r qu’il y a un mais ». Quand l’amour n’est pas aussi intense C’est devenu trĂšs clair trĂšs vite j’étais vachement plus Ă  fond sur Sam que lui ne l’était sur moi. Je prenais toujours l’initiative de lui Ă©crire, de m’ouvrir Ă  lui, d’alimenter notre relation. De son cĂŽtĂ©, non seulement il ne faisait que » suivre, mais en plus il suivait
 en traĂźnant un peu des pieds. Conseil d’amie ne soyez jamais la Lavande Brown de votre relation. C’est chiant. PremiĂšre petite victoire j’ai identifiĂ© ça super vite, et surtout, je lui en ai parlĂ©. Moi, avec tout mon passif de couples pourris desquels je n’arrivais pas Ă  me sortir faute de savoir communiquer ! J’ai mis sur la table, volontairement, un sujet dĂ©licat, qui nĂ©cessitait que je sorte un peu mes tripes ! J’ai grandi, dites. Évidemment, ça a donnĂ© un truc du genre Alors voilĂ  en fait bon euh je t’aime bien genre beaucoup genre plus que prĂ©vu et je pense plus que toi tu m’aimes donc euh c’est pas super facile Ă  gĂ©rer parce que bon, ben, voilĂ , je t’aime bien quoi, mais je vois que toi moins mĂȘme si un peu malgrĂ© tout, et alors, haha, oĂč j’en Ă©tais, je sais pas ce qu’on fait par rapport Ă  ça mais je pense qu’on devrait en parler parce que voilĂ , bon, je sais pas ce que t’en penses toi, j’aimerais bien qu’on essaie genre vraiment un peu par exemple qu’on se prĂ©voie des week-ends par-ci par-lĂ  ou des trucs comme ça mais je sais pas si toi t’as envie aprĂšs voilĂ  si t’as pas envie c’est pas grave. On apprend pas Ă  marcher en un jour. Verdict de Sam je me doutais qu’on allait en parler » mais pour que ce soit lui qui aborde le sujet, laisse tomber je peux toujours me brosser pardon je m’égare, mais je peux rien te promettre, je sais pas oĂč j’en suis je sais juste que j’aime bien passer du temps avec toi ». Allons bon. Que demander de plus Ă  la vie, finalement ? Ok Sam. On tente le coup. Je t’aime, moi
 » non On en Ă©tait lĂ . Cet article est si long pour si peu de choses concrĂštes Ă  raconter, dites donc ! On en Ă©tait Ă  avoir passĂ© une nuit et un week-end ensemble, fort agrĂ©ables au demeurant. On s’écrivait un peu tous les jours, c’était les vacances, quand l’un revient l’autre se tire difficile de se voir. Et puis on Ă©tait deux mois quasiment tout pile aprĂšs la derniĂšre fois oĂč on s’était vus, et rien. Aucun plan. Aucune invitation. Aucune proposition. J’en ai eu marre d’attendre j’avais pris les devants au dĂ©but de l’étĂ©, je pouvais le refaire ! — Hey Sam j’en ai marre de pas te voir, ça te dit que je vienne passer le week-end du 12 chez toi ? — Alors bon tu peux mais je suis libre environ 3h24 sur tout le week-end dĂ©solĂ©. — Bah du coup non je vais pas venir. J’avais le seum. Le seum intergalactique. J’étais triste de voir qu’il n’avait pas envie de me voir, triste de savoir que j’aurais dĂ» m’en douter, triste qu’il ne prenne pas l’initiative de me dire en fait je vais jamais t’aimer comme tu m’aimes », triste de me rendre compte que j’étais pas assez forte pour arrĂȘter d’ĂȘtre amoureuse juste en le dĂ©cidant. Triste que ça doive se finir comme ça et que ce soit Ă  moi de m’y coller. J’ai passĂ© une semaine Ă  me morfondre. Et puis je m’y suis collĂ©e. Goodbye my lover goodbye my friend Oui j’écoute du James Blunt, j’ai le droit non ? C’est approuvĂ© par la Convention de GenĂšve du seum. Je suiiiiis si creux bĂ©bĂ© je suiiiiiis si creux À la base, je voulais attendre de voir Sam on a prĂ©vu un truc incompressible dans un mois, histoire de voler encore quelques heures de bonheur Ă  l’inĂ©luctable. Mais c’était trop loin. J’ai hĂ©sitĂ© Ă  l’appeler, mais je suis nulle au tĂ©lĂ©phone, je bafouille, je perds mes mots, je pleure trop facilement, et puis on ne s’est quasiment jamais appelĂ©s, ça aurait Ă©tĂ© bizarre. Alors j’ai fait ce que je sais faire de mieux je lui ai Ă©crit. Je lui ai Ă©crit un long mail avec mes angoisses, mes doutes et ma peine dedans, ma tristesse de me rendre compte que ça ne marchait pas, mon besoin d’avoir une rĂ©ponse claire pour arrĂȘter d’espĂ©rer en vain. Je vais pas vous mentir, Sam a louvoyĂ© un peu j’ai bizarrement jamais de crush sur des garçons courageux, mais il a fini par me rĂ©pondre, par dire que si j’allais aussi mal, il fallait qu’on arrĂȘte, parce qu’il ne pouvait pas forcer les choses. Ne voulait pas, surtout. C’était fini. J’ai fait une bien belle crise de larmes de cinq heures. J’ai fait le deuil de tous les trucs que j’avais imaginĂ©s, de tous les moments que je m’étais reprĂ©sentĂ©s, de toutes les idĂ©es que j’avais eues et qui auraient pu ĂȘtre tellement cool. J’ai virĂ© Sam de tous mes rĂ©seaux pour ne pas me prendre une paire de fossettes sur le coin de la gueule sans y ĂȘtre prĂ©parĂ©e. C’était fini alors que ça n’avait jamais vraiment commencĂ©. Je ne regrette pas d’avoir agi C’était il y a dix jours. Je vais pas encore extrĂȘmement bien. J’ai toujours du mal Ă  m’endormir, je renifle discrĂ©tos quand personne ne me regarde, j’ai aucune idĂ©e de comment ça va se passer quand je vais revoir Sam dans un mois, mais globalement, ça va de mieux en mieux. Ça cicatrise. Je suis bien entourĂ©e. Bien occupĂ©e, aussi. Et vous savez quoi ? Je suis fiĂšre de moi. AprĂšs des annĂ©es passĂ©es Ă  Ă©touffer ce que je ressentais, aprĂšs des mois Ă  pleurer dans mon oreiller parce que je me faisais mener en bateau par des mecs incapables de savoir ce qu’ils voulaient, j’ai rĂ©ussi Ă  grandir. Il ne m’aura fallu qu’une petite semaine de dĂ©prime pour me remuer et aller directement exiger la seule chose capable d’amĂ©liorer ma situation une certitude. C’était pas facile d’échanger une situation connue contre le risque qui s’est d’ailleurs confirmĂ© de me prendre un vent monumental. Ça fait pas plaisir de s’entendre dire on arrĂȘte » alors qu’on espĂšre plutĂŽt on va trouver une solution pour que ça marche ». Mais ça fait du bien de me rendre compte que je peux dĂ©sormais ĂȘtre en charge de ma vie, plutĂŽt que de trottiner dĂ©sespĂ©rĂ©ment derriĂšre un mec en attendant qu’il prenne une dĂ©cision. À lire aussi Comment j’ai compris que je valais quelque chose et pourquoi ça m’a pris des annĂ©es J’entasse les mouchoirs froissĂ©s et les longs soupirs, je passe mes journĂ©es emmitouflĂ©e dans un hoodie et j’oublie un peu trop souvent de manger, mais je suis fiĂšre. Parce que j’ai choisi ça, j’ai choisi ce risque, parce que je suis assez costaud pour survivre Ă  ça, pour arriver, dĂ©jĂ , Ă  en rire. Je suis plus faible que ce que j’imaginais, d’oĂč la crise de larmes de cinq heures, mais c’est pas grave de pleurer. Ce qui aurait Ă©tĂ© grave c’est de ne rien dire, de ne rien faire, comme si ce que je ressentais n’avait aucune espĂšce d’importance. Les leçons Ă  tirer de cette rupture Si vous vous reconnaissez lĂ -dedans, j’espĂšre que vous trouverez la force de prendre le gouvernail. Parce qu’en vrai, cette personne qui vous fait languir que ce soit dans un contexte romantique ou non, qui met votre vie en stand-by, elle ne contrĂŽle pas votre vie elle contrĂŽle la sienne, et c’est dĂ©jĂ  beaucoup. Il n’y a que vous qui puissiez tenir la barre, le bon cap, celui qui vous mĂšnera vers une existence Ă©panouie. On dit qu’il vaut mieux ĂȘtre seule que mal accompagnĂ©e, mais vous ĂȘtes toujours en bonne compagnie la vĂŽtre. Le reste, c’est du bonus. Vous ĂȘtes votre propre personne, seule maĂźtrequosse Ă  bord, capitaine jusqu’au bout du voyage, alors ne vous laissez pas porter par les courants au hasard. Souquez les artĂ©muses, et si une tornade Sam passe sur votre chemin, ne vous inquiĂ©tez pas elle fera des nƓuds dans les cordages et deux-trois trous dans les voiles, mais quelques rĂ©parations plus tard, vous serez toujours Ă  flot ! TĂ©moignez sur Madmoizelle ! Pour tĂ©moigner sur Madmoizelle, Ă©crivez-nous Ă  [email protected] On a hĂąte de vous lire !

c était pas prévu comme ça